Que vous soyez seul ou accompagné de clients, de partenaires, de fournisseurs ou de collaborateurs votre métier d’entrepreneur vous amène à déjeuner régulièrement au restaurant. Dans ce contexte, vos frais de repas peuvent représenter une belle somme à la fin de l’exercice comptable. Dans quels cas et dans quelles limites pouvez-vous déduire ces frais de votre résultat ? Nous vous aidons à mieux le comprendre.
L’administration fiscale distingue deux types de déjeuner : le déjeuner d’affaire et le déjeuner seul du gérant. Les déjeuners d’affairessont systématiquement déductibles du moment où ils sont justifiés. Pour cela vous devez récupérer la note et y indiquer le nom et le prénom des invités ainsi que la société qu’ils représentent. Dans le cas de déjeuners seul, ils sont déductibles uniquement si le repas est pris sur le lieu de travail, si vous êtes capable de présenter une note ou une facture pour celui-ci, et si ce repas est pris dans les horaires d’ouverture de l’entreprise. Il vous faut toutefois être en mesure de prouver que la distance de votre domicile ne vous donne pas le temps de rentrer déjeuner chez vous.
Attention, dans les deux cas la déduction est plafonnée. Elle ne doit pas excéder 19,10 € moins la valeur du repas pris à domicile, fixée forfaitairement à 4,95 € par l’administration fiscale. Le maximum est donc de 19,10 – 4,95 soit 14,15 €.
Dans le détail, cette dépense concerne toutes les typologies de repas d’affaires, notamment les repas pris lors de congrès, lors de séminaires ou lors de voyages. L'administration fiscale est souple sur ce point et autorise toutes les circonstances exceptionnelles liées à l’exercice et à l’intérêt de votre profession.
Recenser et faire remonter ce type d’opération paraît simple, néanmoins nous vous conseillons d’éviter les excès et les erreurs de calcul sous peine d’un redressement URSSAF. Pour éviter ce désagrément nous vous conseillons d’être conseillés et accompagné par un expert-comptable.